Le Compendium
        Albert Balasse

Sonneries électriques

Sonnerie électrique à timbre, modèle mural

Sonnerie électrique murale - dimensions de la planchette support : 18 x 10 cm

Comme le montre le schéma emprunté au Traité  d'ÉLECTRICITÉ d'Alfred Soulier, la sonnerie se compose d'une planchette sur laquelle est fixé un électroaimant A, dans lequel arrive, par une borne M, le courant de ligne, ou le courant d'une pile locale. De l'électroaimant, le courant gagne une lame élastique en acier C, qui porte l'armature B et vient toucher la pointe d'une vis placée latéralement et qui communique avec le fil ou la barrette de retour vers la borne N.

C'est entre la lame élastique C et la pointe de la vis que se produit l'interruption chaque fois que l'armature s'approche de l'électroaimant. Ce dernier devient alors inactif ; mais la lame C ramène aussitôt, en vertu de son élasticité, l'armature en contact avec la pointe de la vis, le courant passe de nouveau, et ainsi de suite, avec une grande rapidité, tant que le courant arrive à la sonnerie. Chaque fois que le courant passe dans l'électroaimant, l'armature est attirée et entraine avec elle un marteau P, qui frappe un timbre T et le fait résonner...

Sonnerie électrique à timbre, modèle à poser

Ce modèle, fait pour être déplacé, possède le même mécanisme que précédemment fixé sur l'une des faces d'un coffret renfermant la pile qui l'alimente. A l'origine, l'extrémité du cordon de connexion n'aboutissait pas directement à la "pédale de parquet" comme c'est ici le cas, mais à une fiche à deux broches adaptable à une base de prise spécifique, fixe. Dans une vaste demeure, de telles bases de prises pouvaient être réparties dans les différentes pièces et reliées au bouton d'appel placé dans le bureau ou le salon du maître de maison. Lorsque ce dernier avait besoin d'appeler un employé de maison - un employé qui, bien sûr, branchait toujours son coffret là où il se tenait - il lui suffisait de le "sonner" en pressant le bouton d'appel ...

Sur la gauche et en reprenant les termes des catalogues de matériel électrique du début du 20e siècle, est photographié un "bouchon en porcelaine à écartement normal" destiné à l'alimentation des appareils domestiques en courant électrique de tension égale à 110 V. A droite, il s'agit d'un bouchon et sa base de prise murale, utilisés dans un réseau d'appel : l'écartement des broches est plus faible ce qui évite toute confusion...

Dimensions du coffret : 25 x 15,5 x 12,5 cm

Cloche électrique

Diamètre de la cloche : 9 cm

L'ÉLECTRICITÉ POUR TOUS
Henry De Graffigny - Paris - 1905

La position de l'électroaimant peut varier selon le fabricant mais le principe de fonctionnement demeure le même.

L'ÉLECTRICITÉ A LA MAISON
Julien Levèvre - Paris, 1889

Indispensable : le bouton d'appel

Traité Pratique d'ÉLECTRICITÉ par Alfred Soulier (21ème édition, probablement de 1924)

A gauche, sur la couverture du livre, 'une représentation de la fée électricité...

Il y a longtemps que, sur leur socle en porphyre, ces deux boutons d'appel n'aboutissent plus où que ce soit...

Quelques modèles proposés par TOWNSON & MERCER dans le Catalogue of chemical & physical apparatus de 1895 dans la division "Galvanic Apparatus"

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